La méthode Pomodoro est une méthode de travail dont on entend beaucoup parler dernièrement, dont l’objectif est d’accroître votre productivité au travail, dans un univers de plus en plus perturbé par la multiplication de stimuli externes : Facebook, Twitter, email, LinkedIn, YouTube, sonneries de téléphone, ma mère.

La méthode Pomodoro a été théorisée dans les années 80 par Francesco Cirillo, mais à l’époque je m’intéressais essentiellement aux méthodes pour tricher en cours :

  • écrire dans le creux des mains
  • écrire sur le mollet gauche
  • écrire mes antisèches sur plusieurs couleurs de brouillon
  • … (je vous laisse compléter la liste)

La productivité au travail faisait donc déjà partie de mon univers… Plus sérieusement, c’est surtout avec l’explosion de l’usage des réseaux sociaux que j’ai commencé à rechercher un moyen efficace pour faire face au raz-de-marée de stimuli décrits plus haut, et à ma mère.

Les Américains s’intéressent beaucoup à la productivité, c’est donc sur un blog US que j’ai entendu parler pour la première fois de la méthode Pomodoro.

Définition de la méthode Pomodoro

Wikipédia présente la définition suivante :

Cette méthode se base sur l’usage d’un minuteur permettant de respecter des périodes de 25 minutes appelées pomodori (qui signifie en italien « tomates »). Ces différentes périodes de travail sont séparées par de courtes pauses.

Concrètement, après avoir planifié votre journée, il s’agit de segmenter votre temps de travail en une suite de séquences de concentration dense, suivies de temps de repos courts.

Au cours de vos séquences de travail, vous vous refusez toute forme d’activité qui ne soit pas directement liée à ce que vous êtes en train de faire : autrement dit, vous n’existez plus que pour la tâche en cours.

À l’issue de votre séquence de 25 minutes, vous faites ce que vous avez à faire pendant 5 minutes. Si le cœur vous en dit, vous pouvez appeler ma mère. Embrassez-là pour moi, ça lui fera plaisir.

J’utilisais très régulièrement cette méthode lorsque j’étais freelance et travaillais à domicile. C’est devenu un peu plus complexe dans un contexte de bureau. Il est difficile de refuser toute forme d’interaction avec mes collaborateurs : j’y perdrais en productivité de l’agence ce que j’y gagnerais en productivité personnelle. Je n’utilise donc plus la méthode Pomodoro tout au long de la journée, mais plutôt dans un contexte de travail bien précis : la rédaction d’un article de blogue par exemple (il me reste 6 minutes).

Plugin Pomodoro pour Chrome

En cherchant sur le web, vous trouverez facilement un certain nombre d’extensions pour navigateur, ou d’outils à utiliser en Desktop pour travailler en Pomodoro. Pour ma part, j’utilise strict workflow pour Chrome, dont vous trouverez l’adresse de téléchargement ci-après : https://chrome.google.com/webstore/detail/strict-workflow/cgmnfnmlficgeijcalkgnnkigkefkbhd

Strict-workflow-pomodoro2

Ce plugin est souple (pour ma part, je travaille en séquences de 35 minutes et non 25), et offre la possibilité pour les plus distraits de bannir certaines URL pendant les séquences de travail. Twitter, Gmail, facebook, et cetera : c’est sans pitié.

À la fin d’une séquence, le plugin émet une sonnerie m’indiquant que je peux souffler. Cinq minutes plus tard, une seconde sonnerie me signale que je dois retourner à la mine.

Il me reste 22 secondes pour vous souhaiter une bonne fin de journée et vous remercier de votre lecture. Ouf.